A.P.A.M.

Marie-Françoise MATOUK
Présidente de l'APAM
4 Avenue Feuchères
30000 Nîmes
France

 

 


"Haïti : seul peuple de peintres" (André Malraux)



L'A.P.A.M.
Association pour la Promotion des Arts du Monde

Depuis dix-huit ans, notre association achète des peintures et sculptures haïtiennes et les revend en Europe, lors d’expositions-vente dans des locaux que veulent bien mettre gracieusement à notre disposition des collectivités locales, des entreprises, des journaux. Le produit de ces ventes est utilisé pour financer trois établissements scolaires, les mêmes depuis le début de l’existence de l’association :

  • l’école St Alphonse dans le bidonville de la Cité Soleil , à Port-au-Prince, qui accueille aujourd’hui 600 enfants de la dixième à la troisième et dont nous assurons les frais de fonctionnement à plus de 50% , en passant par l’organisation française SOS Enfants- Aider sans assister, qui a construit les locaux ;
  • le foyer Alice Garoute de la Ligue féminine d’action sociale, à Cazaux , près de Port-au-prince, qui donne à une soixantaine de jeunes filles pauvres, en deux ans, des notions d’écriture, lecture, puériculture, hygiène, cuisine, agriculture et que nous finançons presque entièrement ;
  • -le centre culturel Alcibiade Pommayrac, fondé et financé par une française de la famille Seydoux, à Jacmel sur la côte nord ; nous apportons un repas par jour pour les 800 élèves (du primaire au bac) et offrons huit bourses d’études supérieures aux plus doués.

Nous achetons les peintures et sculptures lors de nos voyages en Haïti ; nous en profitons aussi pour apporter des médicaments et du matériel scolaire.
Les membres de l’APAM sont tous strictement bénévoles et nous ne recevons aucune subvention.
Nous remettons nous-même les fonds, soit par virement ou chèque depuis la France, soit lors de nos voyages et nous vérifions strictement leur usage.
Nous sommes allés en Haïti en mars dernier. La situation dans le pays est actuellement très mauvaise. Le sort de la population y est pire que jamais dans le passé.
L’éducation des enfants n’est pas assumée par l’Etat et les pauvres ont les plus grandes difficultés à payer les écolages.
Pour nos expositions - vente, seule source de financement, la fréquentation, notamment à l’occasion du vernissage, est essentielle.

Nous comptons sur vous.

Marie-Françoise MATOUK
Présidente de l’APAM




L’activité de l’APAM consiste à acheter des tableaux et des sculptures lors de voyages en Haïti, soit directement aux artistes, soit à certains galeristes scrupuleusement choisies en fonction de leur comportement vis-à-vis des artistes, à les rapporter en France, les faire encadrer simplement et les revendre, dans une vingtaine d’expositions–vente par an.

  • A promouvoir la production des artistes et des plasticiens des pays sous-développés (du fait de son foisonnement artistique exceptionnel, Haïti est notre principale source d’approvisionnement et aussi le pays auquel nous consacrons l’essentiel de notre aide)
  • A affecter tous les bénéfices réalisés sur les ventes à des œuvres humanitaires
  • A Permettre à ceux qui aiment la peinture d’accomplir un geste généreux en acquérant une œuvre d’art à un prix particulièrement

Nous pensons que les productions des artistes Haïtiens, meurtris par l’histoire et le système économique mondial, exaltent la contribution positive que chaque pays, si pauvre soit-il, peut apporter au reste du monde.
Ils élargissent notre horizon artistique à des expressions et des styles nouveaux qui enrichissent notre horizon esthétique.

Plus de 100 peintres haïtiens
Auteurs : Michèle Granjean

Édité par A.P.A.M. en 2001
Langues : français, anglais
Format : 25 x 22,5 cm
144 pages + couverture


LA PEINTURE HAITIENNE

Découverte après la seconde guerre mondiale par divers hommes de culture férus d’art, aussi bien français (André Breton, André Malraux, Aimée Césaire, Jean-Marie Drot), qu’anglo-saxons (Peter Dewitt, Selden Rodman), la peinture haïtienne est un phénomène unique au monde et ce caractère unique est encore inexpliqué.

« Peuple de peintres » disait André Malraux en parlant des Haïtiens. Cela est toujours vrai tant est riche et exubérant aujourd’hui encore, l’art pictural haïtien.

Si l’association ne peut présenter dans ses expositions – vente de tableaux des très grands peintres, comme Philomé Obin ou Hector Hyppolite, dont les prix sont aujourd’hui inaccessibles, elle propose néanmoins des signatures déjà réputées telles que celles de H. R. Brésil, Wilson Bigaud, Seymour Bottex, Levoy Exil, Louisiane Saint-Florant, Préfète Duffaud, Prospère Pierre Louis, Audes Saül, Eric Jean Louis, Claude Dambreville, Camille Torchon, Richié, pour n’en citer que quelques-uns, sans parler des œuvres en fer découpé, le fameux « art bidon » avec Bien-Aimé, Lionel Saint Eloi ou Jolimeau.